Les robots ont une grande utilité dans notre société, même si certains en ont peur. Nous pouvons prendre l’exemple de l’aide fournie par les robots au cours des interventions chirurgicales. Même si 41 % des personnes sondées ont peur des robots dans le Monde de la médecine, ceux-ci prennent une place importante lors de la préparation de l’opération, mais aussi lors de sa réalisation.
Lors de la préparation, une nouvelle technique permet de visualiser en 3D le corps du patient et ses réactions lors de l’intervention, suite à un scanner du patient à l’avance.
Le chirurgien peut donc faire l’opération en virtuel, Réalité virutelle
voir ses possibilités, ce qu’il ne doit pas faire, et pré-opératoire.
recommencer l’opération pour la réaliser le plus
parfaitement possible, et avoir le moins de chances
d'erreur.
Lors de l’opération, le robot peut servir à plusieurs à plusieurs choses :
- D’une part, exceptionnellement, le robot permet de réaliser des opérations à distance.
La première de ces opérations a été réalisée en 2001, par Jacques Marescaux : lors de
cette opération, le chirurgien était à New York, devant un tableau de commande, et la
patiente était à Strasbourg, en train de se faire opérer de la vésicule biliaire par le robot
dirigé par le chirurgien.
- D'autre part, les robots peuvent servir lors d’opérations sur place, comme le robot Da Vinci,
pour être plus précis ( rotation à 360°, et mouvement du chirurgien qui peut être démultiplié ),
pour éviter les cicatrices ( chirurgie mini-invasive ) et ainsi permettre une douleur
moins forte et un temps de convalescence plus court et moins douloureux.
Le robot Da Vinci
Nous pouvons donc penser que dans un futur plus ou moins proche, grâce à la robotique, les opérations seront plus efficaces et moins douloureuses. Mais pour l’instant, le coût de ces robots ( aux alentours de 2 millions d’euros, plus l’entretien qui est d’environ 120 000 € par an, ce qui augmente le coût d’une opération de 2 000 € ) ne permet pas d’équiper un grand nombre d’hôpitaux. Mais ce qui reste sûr selon le docteur Jacques Marescaux, avec qui nous avons eu la chance d'avoir une conférence téléphonique, c’est que “la robotique va remplacer le chirurgien “. Il est donc fortement envisageable que nos futurs chirurgiens, ou ceux des générations futures, soient des robots, ou du moins en grande partie. Ce seront donc sûrement les robots qui garantiront notre santé dans notre société de demain.
Laly Kéruzoré

