On peut penser que la révolution que constituent les opérations à distance continue à évoluer, en même temps que l’intelligence artificielle.
Mais en quoi cela pourrait constituer notre avenir ?
Premièrement, contrairement à ce que l’on pourrait d’abord penser, les patients ne sont en aucun cas anxieux avant ce type d’opération d’après le chirurgien Jacques Marescaux, et cela est même plus confortable pour le chirurgien qui peut s'entraîner sur des hologrammes avant l’opération, comme dit précédemment.
De plus, la précision beaucoup plus grande de ces robots par rapport à celle du chirurgien permet de réduire le temps d’hospitalisation après certaines opérations comme la greffe d’un rein à assistance robotique, ainsi que la douleur liée à celles-ci.
Et pour ceux qui penseraient que cela réduirait la demande en chirurgiens, c’est faux, car ce sont les chirurgiens qui programment les robots et qui, en quelque sorte, leur “transmettent leur savoir”. Donc même si l’intelligence artificielle évolue assez pour permettre aux robots d'être autonomes, il y aura toujours des chirurgiens pour les programmer, et les surveiller. Après tout, nous ne sommes pas à l’abri d’une panne ou d’une erreur de leur part, même si les risques sont très limités, étant donné que les robots ont des systèmes de sécurité très performants et vérifiés.
Il y a quelques années, on a utilisé pour la première fois la fibre optique pour des opérations à distance pour la transmission d’images en temps réel, ainsi que d’autres techniques comme les caméras et les senseurs, qui permettent au robot de connaître son environnement, ce qui a inspiré, par exemple, les voitures à pilotage automatique.
L'inconvénient ? Ces pratiques sont très coûteuses pour le moment (voir les chiffres dans notre première partie), et il reste encore beaucoup de progrès à faire dans le domaine de l’intelligence artificielle pour que le robot acquiert une indépendance sans mettre en danger le patient.
Mais le pionnier de cette médecine, Jacques Marescaux le dit lui même, bien que cela pourra prendre du temps, la chirurgie à distance est le premier pas vers la médecine du futur, centrée évidemment autour des robots.